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EN QUELQUES CHIFFRES...

COMPOSITION DE L'ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE

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MONTAGE DE LA SCENE

« La scène fait 500 m². C’est une très grande scène ! C’est aussi un événement particulier à cause des dimensions du stade et des 16 000 spectateurs. »

« Nous captons le concert pour les deux écrans géants et pour la retransmission en direct à la télévision. Nous avons une grue sur scène et une caméra robotisée au centre de l’orchestre. La difficulté est d’arriver à faire des gros plans, des doigts qui pincent les cordes par exemple, tout en étant à une grande distance de l’orchestre. »

François Bou, directeur général de l’ONL

Dès 7H, les soixante techniciens s’activent pour donner au stade sa configuration Arena : la moitié de la pelouse se superpose à l’autre, pour dégager l’espace où sera montée la scène de 500 m² et où on installera 1 600 chaises supplémentaires. Le concert anniversaire est dans tous les esprits mais Eiffage n’oublie pas le gazon : la moitié de la pelouse est en luminothérapie. Le toit est partiellement ouvert, aussi. On en profite pour aérer. C’est qu’il va faire chaud…





En fin de matinée, les 120 projecteurs sont installés, suspendus au toit dans un enchevêtrement impressionnant. Côté son, qui mobilise à lui seul 20 techniciens, sont prévus 90 enceintes et 85 micros. 

L’ONL fête ses 40 ans !

L’ONL est officiellement né le 3 janvier 1976 lors d’un concert à l’opéra de Lille sous la bénédiction d’un parrain prestigieux, Mstislav Rostropovitch venu jouer le concerto pour violoncelle de Dvorak. Ce nouvel orchestre philharmonique de Lille remplaçait l’Orchestre de l’ORTF de Lille disparu dans une réforme de l’audiovisuel enclenchée de Paris. Le mouvement social avait entraîné une belle mobilisation au nom d’une certaine idée de la culture. On avait fait venir un jeune chef, encore peu connu, Jean-Claude Casadesus, pour une mission de préfiguration : le contact fut immédiat avec la région et Pierre Mauroy. Ce fut, devait dire plus tard le maire de Lille de l’époque, « un miracle sans mystère, un acte fondateur d’espérance ». 

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Jour J – 1

jeudi 16 juillet au stade Pierre Mauroy

15H, ça s’active dans tous les sens. C’est le temps des premiers essais son. On s’entend à peine parler. Les deux écrans de 55 m², qui encadreront la scène, sont posés à même le sol. Les « ingés » son de l’ONL sont là mais pas encore avec le fameux studio entièrement numérique mobile, bijou de technologie. L’orchestre nordiste est le seul en Europe à en posséder un, le deuxième au monde avec l’orchestre philharmonique de Séoul. « Il apporte au son une pureté incroyable, beaucoup plus enveloppant. Avant, vous entendiez, maintenant vous allez entendre parfaitement ! », s’enthousiasme le directeur de l’ONL. C’est la première fois que l’orchestre sort le studio de son antre du Nouveau siècle pour amplifier un concert. Et quel concert ! 

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« Un concert de musique classique, ce n’est pas la même façon de travailler qu’avec un groupe de rock ! Pour ce concert, on travaille surtout sur la profondeur. On doit permettre une restitution exacte de ce que fait l’orchestre. »

François GABERT, régisseur son

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16H. Le réalisateur Nicolas Foulon arrive, avec le fournisseur de matériel, le Marcquois Manganilli. C’est lui qui supervise la retransmission sur les écrans géants et la captation audiovisuelle pour France 3. Il jonglera avec la bagatelle de 11 caméras.





18H. Le studio numérique est livré. Les deux ingés son de l’ONL, renforcés par un professionnel du Stade de France, sont au taquet. C’est aussi le temps des derniers préparatifs. D’ici quelques heures, après que les 300 artistes ont terminé leur dernière répétition à Lille, les instruments seront amenés, une centaine en tout, dont deux magnifiques pianos. Valsent violoncelles, violons et contrebasses au cœur de la nuit…

« J’ai 25 ans, je suis remplaçant au sein de l’ONL. C’est donc une grande chance de participer à ce concert. Je suis très impressionné par le nombre de personnes sur scène. Et très impatient ! »

Guillaume Girma, contrebassiste

Nicolas FOULON, réalisateur de la captation vidéo

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Vous étiez plus 16 000 à vivre cet événement unique au Stade Pierre Mauroy !
Entrez dans les coulisses du concert donné par l’Orchestre National

de Lille sous la baguette de Jean-Claude Casadesus,

à travers notre webdocumentaire.

Découvrez en exclusivité les 2 jours de préparatifs de cette soirée :

coulisses, répétitions, montage... 

​Pendant ce temps au Nouveau Siècle...

Les dernières répétitions

19H. Jean-Claude Casadesus, chef d'orchestre de l'ONL, s'apprête à diriger l'avant-dernière répétition. Choix des œuvres, rôle du chef d'orchestre, il se confie à la veille du concert événement.

Jour J – 1

jeudi 16 juillet au Nouveau Siècle

« C’est mon dernier concert avec ce chœur car je suis mutée à la rentrée. J’ai donc une émotion toute particulière. Carmina Burana est une œuvre très prenante. Pour toutes ces raisons, je sais que je vais pleurer à la fin du concert. »

Virginie Motte, choriste alto du Chœur Régional Nord-Pas-de-Calais

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20H. Répétition.

Les partitions sont installées. Ils sont tous là. Les 100 musiciens, les 200 choristes de Chœur régional Nord - Pas-de-Calais et du Chœur Nicolas de Grigny, qui réunit des choristes de Reims et sa région. La pression monte. Le lendemain, à la même heure, ils s’apprêteront à monter sur la scène du stade Pierre Mauroy, devant 16 000 personnes.




Au pupitre, le maestro, Jean-Claude Casadesus. De sa baguette virtuose et de sa voix qui porte, il recadre, fait répéter, avec toujours plus de précision. « Piano, piano, les chœurs. C’est encore trop bas… » Il entonne quelques mesures du Carmina Burana pour donner l’exemple. Tous écoutent avec beaucoup d’attention. Demain, il n’y a pas le droit à l’erreur.

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« Ce concert est un moment très particulier. Ce n’est pas donné à tout le monde de chanter dans un tel environnement et avec un orchestre si réputé. Ce sera ma première dans un stade, avec, en plus, la pression d’être filmée ! »

Elsa Belliard, choriste soprane du Chœur Régional Nord-Pas-de-Calais

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Jour J

Vendredi 17 juillet au Stade Pierre Mauroy

Répétition générale et derniers réglages

avant le show !

10H : C’est l’heure de la générale. L’unique répétition en conditions réelles, au stade Pierre Mauroy. L’ambiance est électrique. Sur l’immense scène, musiciens et choristes se concentrent. Ils ont deux heures pour prouver au maestro qu’ils sont à la hauteur.

Un peu plus loin, au centre de la salle, le studio numérique. Le régisseur son et les techniciens s’affairent pour les réglages. Tout comme dans le car régie où le réalisateur fait des essais caméra.



































12H : la répétition s’achève. Les artistes ont quartier libre jusqu’à 20h. A 21h, tout commencera vraiment…

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La foule s'installe, les artistes aussi,

derniers frémissements...

le concert commence

Jour J - 20H

Revivez

l'intégralité

de la soirée

en images

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TEXTES

Elsa GRENOUILLET, Virginie BOULET, Jean-Marie DUHAMEL

 

PHOTOGRAPHIES

Stéphane MORTAGNE

 

VIDEOS

Elsa GRENOUILLET

 

COORDINATION

Elsa GRENOUILLET, Natalie GROSSKOPF

 

CONCEPTION, GRAPHISME

Quentin DESRUMAUX

 

REDACTION EN CHEF

Jean-Michel BRETONNIER

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Découvrez notre compte rendu de l'événement en cliquant ici